Le Gouvernement Princier renouvelle son appui à la Fondation Marocaine de l’Etudiant pour soutenir des étudiants méritants

Publié le 24 mai 2017 à 12h00 - Mis à jour le 2 août 2024 à 03h01

Le Gouvernement de la Principauté de Monaco, au  travers sa Direction de la Coopération Internationale (DCI), renouvelle, au titre de l’année universitaire 2016/2017, son partenariat avec la Fondation Marocaine de l’Etudiant (FME) et ce, pour la troisième fois consécutive, poursuivant ainsi la prise en charge de Bourses d’études destinées aux bacheliers les plus méritants issus des établissements de protection sociale du Royaume du Maroc.

Meryem EZZANI

Initié il y a trois ans, ce partenariat permet de soutenir financièrement cinq étudiants, sélectionnés par la FME, dans la poursuite de leurs études supérieures au sein de prestigieuses universités partenaires de ce programme.

Parallèlement à cette bourse pédagogique, garantissant la prise en charge totale des frais de scolarité, la FME octroie à chaque jeune une bourse de vie afin de subvenir à ses besoins quotidiens et lui offre, à travers ses équipes et les tuteurs bénévoles, un accompagnement personnalisé.

La Fondation Marocaine de l’Etudiant et la DCI envisagent à l’avenir de renforcer leur coopération par  la mise en place de programmes de bourses dédiés aux personnes les plus vulnérables (personnes en situation de handicap…).

Témoignage - Meryem EZZIANI, boursière soutenue par le Gouvernement princier à travers la Fondation Marocaine de l’Etudiant.

Meryem est née au Maroc dans une famille très modeste.  Avant même de passer son baccalauréat, elle perd sa grand-mère qui l’élevait, et son père décède l’année suivante. Elle raconte :

« J'ai été effondrée et anéantie  je n'avais aucune étincelle d'espoir. La souffrance a été doublée quand j'ai décroché mon baccalauréat avec mention, j'avais peur de devoir rester au foyer. 

Grâce à la Fondation Marocaine de l’Etudiant (FME), j'ai rejoint l'université Mundiapolis en 2012  et décroché ma licence avec mention Bien ce qui m'a permis de rejoindre l'université de Droit de Nice.

La FME a remplacé d'une manière remarquable le rôle de parents au quotidien. J'ai été hébergée et nourrie grâce une bourse mensuelle, et je bénéficie d’un encadrement dans ma vie professionnelle ainsi que d’un accompagnement psychologique qui m’a redonné espoir en la vie. »

Grâce au soutien du Gouvernement Princier, Meryem prépare actuellement le concours d’avocat du barreau de Nice.