ONU - Monaco participe à la Troisième Commission sur les questions relatives à la promotion des femmes et aux droits des enfants
Publié le 26 octobre 2022 à 09h56 - Mis à jour le 12 décembre 2022 à 10h44
Le 6 octobre 2022, Alyson CALEM-SANGIORGIO, Troisième Secrétaire à la Mission Permanente de Monaco auprès des Nations Unies à New York, est intervenue dans le cadre de la Commission des Affaires sociales, culturelles et humanitaires, qui traite notamment des droits des personnes vulnérables.
Après avoir réaffirmé l’importance que Monaco attache à la défense des droits des femmes et, plus particulièrement, à la lutte contre les violences dont elles sont victimes, la Diplomate a cité les actions du Gouvernement Princier pour lutter contre les violences sexuelles, intrafamiliales et le cyber-harcèlement. Elle a également mentionné la récente étude de l'IMSEE sur les écarts de salaires entre les femmes et les hommes à Monaco, avant de mettre en lumière la campagne du Comité pour la promotion et la protection des droits des femmes sur l’égalité dans la gouvernance d’entreprise.
Enfin, elle a rappelé la nécessité d'un accès à l'éducation pour toutes les filles, l'un des domaines prioritaires de la Coopération monégasque au développement, citant notamment la situation des jeunes femmes en Afghanistan.
Le 10 octobre 2022, Alyson CALEM-SANGIORGIO, est de nouveau intervenue dans le cadre de cette même Commission, sur le point relatif aux droits des enfants. Elle a évoqué le cas particulier des enfants dans les conflits armés, prenant pour modèle le programme « Capoeira pour la paix », de l'Association mondiale des amis de l'enfance (AMADE) qui a pour objectif de démobiliser et réinsérer des enfants associés aux forces et groupes armés.
Elle est revenue sur l'importance de l'éducation comme fondement de la paix, des droits humains et du monde du travail de demain et a pris l'exemple du Collège numérique qui, à Monaco, est un levier d'inclusion et forme les jeunes aux nouvelles technologies.
Enfin, elle a également mentionné le droit des enfants à être reconnus auprès de l’état civil, dès la naissance, ainsi que leur droit de participer à la prise de décisions, en tant que protagonistes de solutions à la crise climatique.