Améliorer la nutrition infantile des arrondissements 4 et 9 de la commune de Ouagadougou au Burkina Faso à travers une approche multisectorielle - Phase II

Domaine d'intervention
Partenaire
MORIJA
Dates
Du 01 janvier 2025 au 31 décembre 2027
Financement
300 000 €
Horaires d'ouverture

Contexte et problématique

L’Accord-Cadre de Coopération signé entre Monaco et le Gouvernement du Burkina Faso en 2012, et son avenant signé en 2016 définit le cadre de collaboration et les priorités de coopération entre les deux Etats, intégrant notamment la santé. Par ailleurs, la DCI à fait de la sécurité alimentaire une priorité dans sa stratégie, notamment dans ses pays de coopération au Sahel.

En mars 2024, l’ONU comptabilisait 2,3 millions de personnes en insécurité alimentaire au Burkina Faso. Dans un contexte où l'insécurité alimentaire est amplifiée par des pratiques nutritionnelles inadaptées, des conditions sanitaires précaires et des facteurs environnementaux défavorables, il est important d’intervenir à plusieurs les niveaux pour renforcer la lutte contre la malnutrition.

Morija est une ONG Suisse qui dispose d’une antenne locale au Burkina Faso pour mettre en œuvre ses projets. Le partenariat entre MORIJA et la DCI en faveur de l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations Burkinabè a démarré en 2019. La phase 1 du programme a présenté des progrès significatifs, permettant une adoption accrue des bonnes pratiques nutritionnelles et une meilleure gestion de l’eau et de l’assainissement. La phase 2, étendant les interventions aux arrondissements 4 et 9 de Ouagadougou, a permis de renforcer l'impact du programme en matière de nutrition, d'hygiène, et d’éducation, répondant ainsi aux lacunes critiques identifiées, telles que l'accès limité à l'eau potable et des infrastructures scolaires insuffisantes, pour améliorer durablement la sécurité alimentaire et la santé des populations.

La dernière phase se concentrera sur le renforcement et la pérennisation des activités menées dans les arrondissements 4 et 9 de Ouagadougou. Elle vise à améliorer l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans et à renforcer durablement la sécurité alimentaire des communautés vulnérables, via des actions structurées autour de l’amélioration des infrastructures d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène. Ce projet s’inscrit dans une approche intégrée (Nutrition, Eau-Assainissement-Hygiène, Éducation), répondant ainsi aux différents niveaux de causes de la malnutrition et contribuant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable des arrondissements ciblés de Ouagadougou.

Bénéficiaires

24.389 personnes (environ 3.500 ménages) qui verront leur situation alimentaire et nutritionnelle s’améliorer grâce aux activités du projet dont 3.300 enfants pris en charge au sein des Centres de Récupération et d’Education Nutritionnelle, 1.200 femmes formées au bonnes pratiques d’alimentation et d’allaitement, 25 personnes formées à l’Alimentation du nourisson et du jeune enfant, 15.000 personnes qui bénéficient d’un meilleur accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène et 600 enfants scolarisés.

Objectif général du projet

Contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés vulnérables dans les arrondissements 4 et 9 de Ouagadougou par une approche multisectorielle.

Objectifs spécifiques

1.    Assurer la prise en charge de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans et renforcer l’éducation nutritionnelle des mères dans les zones d’intervention par la mise en place de la politique nationale de lutte contre la malnutrition ;
2.    Prévenir la malnutrition en renforçant l’accès à l’eau et à l’assainissement et la sécurité alimentaire des enfants de plus de 5ans.

Résultats attendus

•    R1.1 : Les enfants de moins de 5 ans malnutris aigus modérés et sévères sont guéris ;
•    R.1.2 : Les femmes enceintes et les mères d’enfants de 0 à 23 mois améliorent leurs pratiques nutritionnelles grâce au Paquet Intégré des Services d’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant ;
•    R.2.1 : Organiser des formations sur des activités génératrices de revenus pour les femmes enceintes et les mères d’enfants de 0 à 23 mois ;
•    R.2.2 : La sécurité alimentaire des enfants scolarisés est améliorée ;
•    R.2.3 : La gouvernance locale et les capacités communautaires en matière de nutrition, d’hygiène et de gestion des infrastructures éducatives et hydrauliques sont renforcées.