Projet d’Education Résiliente et Inclusive pour les Enfants et Adolescent(e)s en Dehors des Ecoles (PERI-EADE) au Kouritenga

L’Accord-Cadre de Coopération signé entre Monaco et le Burkina Faso en 2012, et son avenant signé en 2016, identifient l’éducation au cœur des priorités de coopération entre les deux Etats.

Selon l’UNICEF et le MENAPLN, au Burkina Faso, plus de la moitié des enfants de 6-16 ans sont en dehors du système scolaire, soit 2 634 300 enfants et adolescents. Cette situation se trouve aggravée par la crise sécuritaire et humanitaire actuelle : nombre croissant de personnes déplacées internes fuyant les conflits (1 814 283 dont 1 112 078 enfants en février 2022 selon le CONASUR) et les fermetures d’écoles (3 683 écoles fermées au 28 février 2022 affectant près de 600 000 élèves).

Le présent projet vise à assurer l’accès et le maintien à une éducation de qualité à 5 500 enfants de 7-17 ans en dehors de l’école (enfants déplacés internes et enfants issus des communautés hôtes) dans six communes de la Région du Centre-Est particulièrement impactée par l’insécurité actuelle.

Le projet intègrera les dimensions de genre et de handicap : construction de latrines séparées filles-garçons, sensibilisation des parents sur l’importance de l’éducation des filles et octroi de bourses pour les filles vulnérables, réalisation d’aménagements visant à assurer l’accessibilité aux personnes en situation de handicap, sensibilisation des enseignants à l’éducation inclusive, etc.

Ce projet constituera une contribution au programme-phare « éducation des filles vulnérables » de la Coopération monégasque.

Il s’agit du premier partenariat entre Monaco et l’association burkinabè FDC.

• 600 enfants dont 60 % enfants déplacés internes et 60% de filles de 8 à 12 ans qui vont accéder et poursuivre leur cursus scolaire dans des structures non formelles ;
• 160 enfants recevront leur acte de naissance ;
• 750 filles seront dotées en kits de dignité ; 
• 120 membres de Comités de Gestion (COGES) des structures éducatives verront leurs capacités se renforcer à la gestion participative des structures éducatives, leurs rôles /responsabilités, sur la redevabilité citoyenne et sur la veille et d’alerte sur Safe School avec un plan de préparation aux risques sécuritaires ;
• 70 enseignants et animateurs (50 enseignants du primaire et 20 animateurs/trices) seront formés à l’approche safe school, en secourisme, en gestion psychosociale des enfants, en gestion des risques, en autoprotection et en éducation à la paix. 

Accroitre l’accès et le maintien à une éducation performante et de qualité en faveur des enfants d’âge scolaire (7-17 ans) déplacés et ceux issus des familles hôtes des 6 communes burkinabè concernées par le projet. 

1. Permettre la poursuite du cursus scolaire à 600 enfants (dont 60% d’EADE) par l’inscription ou la réinscription dans une structure éducative adaptée et à un niveau correspondant à leur profil ;
2. Créer un environnement scolaire sain, protecteur, agréable et propice à de meilleures performances scolaires ;
3. Gérer efficacement, suivre, documenter et diffuser les acquis/les bonnes pratiques/les leçons apprises du projet.

• 600 filles, garçons, et adolescents vulnérables (dont 60% d’EADE) de 7 à 17 ans accèdent et poursuivent leur cursus scolaire dans des structures éducatives adaptées à leur profil et répondant aux normes nationales ;
• Le bien-être physique, psychologique, sanitaire et nutritionnel des enfants de 7 à 17 ans est assuré dans les structures éducatives formelles et non formelles des 6 communes concernées ;
• Le projet a été bien exécuté et a atteint ses résultats portés à la connaissance d’un grand nombre d’acteurs au développement au niveau national et international.