Projet d’appui à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et le renforcement de la cohésion sociale dans 6 communes de la région de Sikasso

La Principauté de Monaco et la République du Mali ont signé un Accord cadre de coopération en 2011. La sécurité alimentaire est un domaine d'intervention privilégié de la politique de coopération au développement du Gouvernement Princier et la lutte contre la malnutrition et l’agriculture familiale des sous-domaines prioritaires.

Au Mali, le cadre harmonisé de mars 2021 (cluster sécurité alimentaire) rapporte que plus de 1.3 million de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë. 

Sur le plan nutritionnel, la situation est alarmante malgré les efforts entrepris par le Gouvernement malien et les partenaires techniques et financiers : un enfant sur 4 souffre toujours de malnutrition chronique et 10% des enfants de moins de 5 ans sont atteints de malnutrition aiguëe. Les enfants de moins de 2 ans sont les plus vulnérables. L’ensemble de ces indicateurs sont exacerbés par la crise politique, financière, sécuritaire et sanitaire que connait le pays. Depuis le 9 janvier, le Mali est soumis à un embargo économique qui limite les échanges commerciaux avec ses partenaires de la Cédéao aux seuls biens de première nécessité. Une situation qui affecte lourdement l’économie, associée à la dépendannce du pays aux importations agricoles russes et ukrainiennes, ce qui qui provoque une très forte hausse du prix des denrées alimentaires.

A Sikasso où se situe le projet, les agriculteurs, en particulier les femmes et les jeunes, font face à de multiples difficultés malgré une pluviométrie abondante. Ils sont confrontés à plusieurs problématiques : l'accès à une alimentation diversifiée et équilibrée, la création d’emplois et l’amélioration des revenus des communautés, l'accès aux moyens de production (infrastructures agricoles) et aux financements des activités productives ainsi que le renforcement de la cohésion sociale pour consolider la paix. Le présent projet entend répondre à ces contraintes en améliorant la sécurité alimentaire et nutritionnelle, favorisant la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, améliorant les revenus et renforçant la cohésion sociale dans six régions de Sikasso. Il est également attendu que les ménages agricoles disposent de mesures d’adaptation aux effets des changements climatiques pour atténuer leurs effets au cours de la mise en œuvre et après le projet.

Pour mémoire, AMASSA Afrique verte a déjà bénéficié en 2013 de deux financements de la Coopération monégasque dans le cadre de l'aide humanitaire d'urgence en faveur des communautés déplacées suite à la crise que le Mali a connue en 2012.

Directs : 18.690 personnes dont 9.270 femmes, 4.420 hommes et 5.000 enfants âgés de 0 à 5 ans.

Indirects : 743.384 personnes (populations des 6 communes cibles du projet).

Le projet bénéficie de l’expertise d’un référent inclusion chargé de s’assurer de la pleine participation des personnes en Situation d’Handicap (PSH), des femmes et des hommes, et des jeunes dans toutes les étapes et activités du projet ; mener un ciblage inclusif afin d’assurer la participation équitable des personnes les plus vulnérables et appuyer la mise en place d’Activités Génératrices de Revenus par les PSH. 

Améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, favoriser la création d’emploi, améliorer les revenus et renforcer la cohésion sociale des communautés locales dans un contexte de variabilité climatique, d’insécurité récurrente et de crises/conflits dans 6 communes de 2 cercles de la région de Sikasso au Mali.

• Améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des groupes cibles ;
• Favoriser la création d’emploi et améliorer les revenus des communautés grâce à la mise en place d’infrastructures agricoles ;
• Contribuer à la mise en place de mécanismes de gestion durable des conflits entre les communautés afin de renforcer la cohésion sociale et de consolider la paix.

• La sécurité alimentaire et nutritionnelle est améliorée et diversifiée ;
• Des emplois sont créés et les revenus des communautés sont améliorés grâce à la mise en place d’infrastructures agricoles ;
• Des mécanismes de gestion durable des conflits entre les communautés sont mis en place afin de renforcer la cohésion sociale et de consolider la paix.