Hope Center Liban (HCL)

Le Liban connaît une crise économique et sociale d’une ampleur inédite depuis l’automne 2019, aggravée par la pandémie de coronavirus et le traumatisme de l’explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020, qui a laissé des centaines de milliers de personnes sans abri et sans travail.

Le taux de chômage ne cesse de progresser dans le pays, passant de 11% en 2018 à 30% en 2023. En parallèle, on note que 80% des habitants du Liban se retrouvent sous le seuil de pauvreté. Entre 2018 et 2023, la Livre libanaise a connu une dévaluation de 97% alors qu’une flambée des prix est estimée à presque 2000 %. La crise a aussi gravement touché le secteur bancaire, et les déposants n’ont plus accès à leurs réserves à cause des restrictions sur les retraits mises en place par les banques. Le secteur de la microfinance a pâti de l’effondrement du secteur bancaire et seules quelques organisations sont encore en activité.

Ces événements ont contribué à la forte dégradation du niveau de vie de la population libanaise. Beaucoup d’entreprises ont arrêté leurs activités ou bien n’ont plus la capacité d’offrir des salaires décents à leurs employés. Beaucoup de jeunes ont quitté le pays afin de trouver un travail à hauteur de leurs compétences et de leurs prétentions salariales. Pour l’ancienne classe moyenne qualifiée qui est restée au pays, l’entreprenariat est devenu une solution pour subvenir à ses besoins et capitaliser sur un futur avec des conditions de vie convenables.

Le projet Hope Center Liban (HCL) répond donc à un besoin aigu en proposant une solution concrète au manque de débouchés professionnels au Liban. En soutenant 450 entrepreneurs (30% des femmes, 35% des jeunes), le projet est un incubateur efficace de microprojets, permettant aux personnes de vivre dignement de leur propre travail. Ces dernières se voient attribuer un soutien financier sous forme de fonds d’entraide. Le projet vise également à consolider les capacités des bénéficiaires selon leurs besoins à travers des formations et un suivi étroit et sur mesure tout au long de la durée de remboursement du fond d’entraide. Enfin, le projet vise à favoriser le vivre ensemble en favorisant les échanges et la collaboration entre les entrepreneurs de différents horizons.

Bénéficiaires directs : 450 entrepreneurs et entrepreneuses libanais dont 30% de femmes et 35% de jeunes de 18 à 30 ans.

Bénéficiaires indirects :

• les familles des 450 entrepreneurs libanais, soit environ 1 800 personnes vulnérables ;
• les employés des entreprises soutenues ;
• les 150 fournisseurs et grossistes auprès de qui sont achetés les équipements et matériels par les entrepreneurs.

Lutter contre l’extrême pauvreté au Liban en permettant à des personnes vulnérables, notamment des femmes et des jeunes, d’être acteurs de leur situation économique, par la création ou le développement d’Activités Génératrices de Revenus (AGR).

1. Favoriser la création ou le développement d’AGR en renforçant les capacités des entrepreneurs et entrepreneuses vulnérables par des solutions de formation et d’accompagnement mixtes ;
2. Renforcer les capacités financières des entrepreneurs et entrepreneuses vulnérables par l’investissement tout en évitant le risque de surendettement sous-jacent ;
3. Favoriser le « vivre ensemble » entre les communautés religieuses.

• Sur 450 entrepreneurs et entrepreneuses financés, 360 complètent le parcours intégral de formation et d’accompagnement pour créer ou développer une AGR ;
• 450 entrepreneurs et entrepreneuses démarrent et développent leur AGR en accédant à un soutien financier ;
• Les entrepreneurs et entrepreneuses ont la capacité de gérer les risques financiers ;
• Le « Hope Center Liban » organise des activités collectives qui favorisent la collaboration et le dialogue entre communautés.