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Fournir un traitement adéquat aux enfants souffrant de malnutrition pendant la période de soudure

Intervention area
FOOD SECURITY
Partner
Programme Alimentaire Mondial (PAM)
Country
Dates
From 01 January 2022 to 31 December 2024
Funding
€300,000
Opening hours

Contexte et problématique

La Mauritanie est marquée par une insécurité alimentaire chronique. Presque la moitié de la population active actuelle a souffert de la malnutrition chronique pendant l’enfance, avec des impacts non seulement sur le statut sanitaire et nutritionnel de la population, mais également le développement économique du pays.

Les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 5 ans sont particulièrement vulnérables à la malnutrition. Au niveau national, plus de 10% des enfants âgés de 6 à 59 mois souffrent de malnutrition. Les causes de la malnutrition comprennent le manque d’accès à la nourriture, à l’eau, aux infrastructures d’assainissement et d’hygiène, ainsi que des pratiques de soins et d’alimentation inadéquates.

Le PAM anticipe que sur une population totale de moins de 5 millions d’habitants 850 000 personnes seront impactées en 2022 par l’insécurité alimentaire au lieu de 650 000 ces dernières années, soit la pire situation depuis 10 ans. Cette situation s’explique notamment par la faible pluviométrie, la hausse des prix des denrées alimentaires ainsi que les incidents à la frontière avec le Mali qui perturbent les échanges. Les besoins en financement pour la période 2022-2024 s’élèvent à plus de 6 millions d’euros pour l’ensemble du territoire mauritanien.

La contribution monégasque visera à améliorer la situation nutritionnelle des personnes vulnérables en Mauritanie et plus particulièrement les enfants de moins de 5 ans pendant trois ans dans deux les deux régions les plus durement affectées par la malnutrition : le Guidimakha et l’Assaba. Pour se faire, le PAM s’appuie notamment sur l’ONG mauritanienne AU SECOURS, partenaire de mise en œuvre du PAM depuis 2003.

La contribution monégasque sera utilisée pour :

  • Assurer la prise en charge de la malnutrition aigüe modérée chez les enfants âgés de 6 à 59 mois à travers la supplémentation nutritionnelle ;
  • Renforcer la résilience des parents des enfants traités : sensibilisation aux bonnes pratiques alimentaires, éducation nutritionnelle, sensibilisation à l’hygiène et à la santé ;
  • Renforcer les capacités nationales dans le traitement de la malnutrition infantile : formation des auxiliaires des CRENAM (Centre de récupération nutritionnelle ambulatoire pour la malnutrition) à la diffusion de bonnes pratiques en matière de santé, de nutrition et d’hygiène ;
  • La Principauté de Monaco soutient les activités de nutrition infantile du PAM en Mauritanie depuis 2016.

Le PAM constitue le premier partenaire de la Coopération Monégasque avec un encours de contributions volontaires de 3M euros (1M euros en 2022), fléchées dans huit de ses onze pays de coopération (Mauritanie, Mali, Sénégal, Burkina Faso, Niger, Madagascar, Burundi et Tunisie).

La Mauritanie fait partie des 11 pays partenaires de la Coopération monégasque. Un Accord-cadre général de coopération a été signé le 28 juillet 2016, identifiant la santé comme un des domaines d’action de coopération prioritaires.

Bénéficiaires

13 584 enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aigüe modérée qui recevront une assistance alimentaire.

Objectif général

Réduire la dénutrition et rompre le cycle intergénérationnel de la faim avec une attention particulière aux enfants âgés de 6 mois à 5 ans dans la Wilaya du Guidimakha en Mauritanie.

Objectifs spécifiques

  • Fournir une assistance alimentaire au profit des bénéficiaires ciblés souffrant de malnutrition aiguë ;
  • Renforcer les capacités des structures nationales et des intervenants locaux au niveau communautaire à prendre en charge la malnutrition aigüe par la formation des personnels des CRENAM et des ONG.

Résultats attendus

  • 100% des personnes cibles dépistées bénéficient d’une assistance alimentaire ;
  • Les pratiques en matière de nutrition des bénéficiaires ciblés et l’impact de l’intervention sont connus ;
  • Les capacités des intervenants dans la lutte contre la malnutrition aigüe et des bénéficiaires sont renforcées.